Angoisse et Sophrologie

Publié par Ginette Florentz · 2024-06-09

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Comment gérer les crises ?

Vous souffrez de crise d’angoisse survenant brutalement, générant une peur, une oppression, un sentiment d’insécurité indéfinissable.

Vous avez la sensation de manquer d’air, une impression de souffle coupé, une douleur abdominale, une nausée, une sensation de vertige… et surtout vous perdez le contrôle de vous-même, jusqu’à éprouver la peur de mourir.

Quel va être le traitement des crises d’angoisses par la sophrologie ?

Dans un premier temps, il s’agit de repérer les manifestations physiologiques : difficultés respiratoires, contractures au niveau de l’estomac, battements cardiaques.

Le travail du sophrologue, va consister à vous amener à atteindre un état de détente appelé niveau sophro-liminal (état entre la veille et le sommeil) pour apprendre, progressivement, à savoir prendre le contrôle de sa respiration en toute circonstance. Respiration et battements cardiaques sont liés, et donc vous allez ainsi pouvoir diminuer l’intensité du rythme cardiaque, ce qui aura pour effet en parallèle d’abaisser la tension artérielle.

En même temps, au fil des séances, vous apprendrez également à repérer les tensions musculaires inutiles tout au long de vos journées en ne gardant que l’énergie nécessaire pour réaliser tout ce que vous avez à faire. Et ainsi récupérer tout votre tonus musculaire et mental.

Tout cet entraînement a pour objectif de « voir venir » la crise d’angoisse et donc d’essayer de la gérer.

De nombreuses personnes témoignent, au bout de quelques séances de sophrologie, de modification du vécu de la crise :

  • Atténuation de l’émotion ressentie avec un sentiment de diminution du motif de l’angoisse
  • Capacité à agir sur le développement des manifestations physiques an agissant sur la respiration
  • Interruption de la crise par concentration sur le corps et gestion des phénomènes corporels.

Dans un deuxième temps, la sophrothérapie va être mise en place afin d’approcher l’origine de la crise d’angoisse.

Pour mener la thérapie, l’alliance entre le sophrologue et la personne doit exister.

En d’autres termes, la volonté, le désir et la détermination à dépasser son angoisse assure le socle de la relation patient-thérapeute, garantit un suivi et une progression positive. Le « courant »doit passer dès le début des consultations, dès la première séance.

Le sujet va explorer le fil de sa vie, revoir les événements difficiles, et avec le sophrologue, en refaire une lecture différente pour en retirer des apprentissages nouveaux, modifier, dépasser les ressentis et vider cet ou ces événements de leur contenu anxiogène.

Ce travail demande de la part du sujet une assiduité aux séances, un investissement dans sa guérison. Le sophrologue apportera son écoute, son soutien, sa guidance tout au long du traitement pour lequel il faut envisager la plupart du temps une dizaine de séances.

Ginette Florentz