La sophrologie pour les adolescents

Publié par Ginette Florentz · 2016-03-06

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L’adolescence est une période difficile pour les adolescents mais aussi pour les parents !

La relation parents-adolescents devient tendue, les parents voient leur rejeton réclamer une liberté à laquelle il n’a pas accès. De manière très conventionnelle, les parents vont vouloir rectifier cette relation difficile, qui au fil des mois, devient impossible !

Je reçois en cabinet de sophrologie à Marseille dans le 12ème des parents qui s’adressent à moi pour une prise en charge de leurs adolescents. Ils agissent pour donner le meilleur et pour adoucir les difficultés de leur enfant, mais très souvent n’ont pas conscience de leurs capacités à gérer le mal-être de l’adolescent.

Lorsqu’un adolescent arrive à mon cabinet, il y a été conduit par ses parents. Très souvent, eux seuls ont décidé de consulter un sophrologue. Or il est vraiment indispensable d’avoir recueilli au préalable l’assentiment de l’enfant.

Car la problématique parents-enfants se situe dans la relation, dans le lien qui unit les deux! Dans ce lien indéfectible, si l’un va mal, l’autre va mal aussi. Il faut donc accompagner les deux.

Les consultations débutent toujours avec un entretien avec les parents et l’adolescent. La fin de la séance se termine avec les parents en présence de l’enfant pour prendre connaissance des améliorations éventuelles procurées par les séances de sophrologie. Cet entretien me permet d’adapter les techniques pour la prochaine consultation.

Très souvent, c’est à ce moment-là que s’expriment les difficultés : parents en période difficile, soucis professionnels, familiaux avec d’autres membres de la famille, séparation, divorce, problème de santé… la liste est longue comme les aléas de la vie.

Aider l’enfant à se construire et à avancer vers sa future identité d’adulte, aider les parents à modifier leur position d’autorité tout en restant responsables, telle est l’évolution qui va permettre d’atténuer les tensions, pour que chacun, tout en restant dans son rôle propre, puisse vivre en harmonie avec l’autre.

Ginette Florentz